RODA FAVELA

Le vendredi 24 novembre 2023, le groupe Parcours + a été rencontrer à Sarzeau 12 jeunes de Pé no Chão, une association d’éducation populaire à Recife au Brésil. Avec le metteur scène français Laurent Poncelet, ils ont monté le spectacle « Roda Favela » pour parler de leur réalité de vie dans les quartiers populaires au Brésil. L’objectif de cette rencontre : échanger, parler du spectacle et découvrir les métiers artistiques et culturels.

Le groupe Parcours + raconte :

Nous sommes arrivés à Sarzeau à 13h30. Le groupe nous a accueillis avec un café et une part de far breton. Nous avons fait connaissance en expérimentant « l’abraço » brésilien : une accolade donnée avec beaucoup de chaleur humaine à laquelle on n’est pas trop habitué en France !  On s’est tous regroupé, nous avons discuté de leur train de vie ; ils nous ont parlé de la misère qu’ils vivent. On leur a présenté la formation dans laquelle nous sommes, nous avons répondu à leurs questions et eux ont répondu aux différentes questions que l’on se posait. Nous leur avons parlé de la rue en France, de la drogue, de l’alcool, de la prostitution.

crédit photo: Frédéric Trautmann

Nous avons découvert la salle de spectacle et les différents métiers autour (régisseur, médiatrice culturelle, directrice etc). Nous avons également visité les salles de danse, les loges…Enfin nous avons discuté avec le directeur de la médiathèque.

À 17h30, nous sommes allés au bord de la mer. On s’est baladé puis nous sommes revenus sur nos pas pour aller dîner. Nous avons mangé des pizzas, nous avons eu une heure de pause puis nous avons été voir le spectacle.

Le spectacle raconte la violence qui existe dans les favelas, la misère, les violences faites aux femmes, la drogue, les manifestations contre le gouvernement… Ils arrivent à oublier leurs problèmes en chantant et dansant dans la rue et à travers les ateliers de pratique artistique que leur propose Pé no Chão. Un spectacle rempli d’émotion qui témoigne d’une belle foi en la vie !

Crédit Photo: Martin Lalaubie-Monti

Les stagiaires partagent un souvenir marquant de cette journée :

« Un souvenir marquant, c’est quand le metteur en scène Laurent parle de la construction des personnages avec une voix qui parle au loin, une grande présence, les yeux grands ouverts, en faisant des grands gestes. Il dit que pour la création d’un personnage il faut puiser au fond de chacun dans des séances d’impro de 2h par jour, afin de trouver quelque chose de fort, une émotion, un état et le transcender en danse, théâtre, texte. Un des danseurs parlait de ce qu’il pouvait ressentir en dansant : il s’est mis à pleurer ».

« Un souvenir marquant, c’est le personnage du spectacle un peu clown qui sniffait de la colle »

« Ce que j’ai appris, c’est qu’on peut tous faire du théâtre » 

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